dimanche 31 décembre 2017

vendredi 29 décembre 2017

Darth Vader Remembers Anakin Skywalker (Flashbacks)



MAGNIFIQUE RÉSUMÉ DE LA NAISSANCE DU PLUS GRAND MÉCHANT DU CINÉMA : DARK VADOR

Star Wars Episode V: The Empire Strikes Back - Trailer





5eme cadeau : l'Empire contre-attaque. Je me souviens encore de ma colère de l'époque : le réalisateur avait osé laisser Han Solo en si fâcheuse position ! Et puis le choc : " je suis ton père". On a mis des semaines à s'en remettre.

mardi 26 décembre 2017

Star Wars Episode II: Attack of the Clones - Trailer





DEUXIÈME CADEAU / L'ATTAQUE DES CLONES
Annakin au centre de l'histoire. La naissance du mythe. L'art de nous présenter une fin heureuse comme l'annonce de la pire des catastrophes à venir.

samedi 9 décembre 2017

Le rouge et le noir







PLAISIR DU JOUR

Revoir la magnifique adaptation du roman de Stendhal.

Gérard Philippe y est magistral. 

dimanche 3 décembre 2017

DERNIER PETIT PLAISIR DU DIMANCHE SOIR
ENVIE DE PARTAGE 
Le marcheur de ton rêve
Je suis le marcheur de ton rêve
Abandonné aux sables de la grève
Je suis l'ange noir de la gloire
Nourri aux feux de tes espoirs
Je suis le souffle du temps
Porté par les ailes du vent
Je suis les sables mouvants
Cédant sous les pas du présent
Je suis l'absence et le sens
Le seul qui soit à ton existence
ENVIE DE PARTAGE 
DANS
Dans la lumière de ton sourire
Dans l’océan de ton regard
Dans la tendresse de ta voix
Dans la chaleur de tes mots
Dans le tourbillon de tes passions
Dans la force de ton souffle
Dans l’explosion de tes envies
Dans le cristal de ton rire
Dans l’écoute de ton silence
Dans l’émotion de tes révoltes
Dans le bleu de tes rêves
Je puise la vie.
RÉFLEXION DU JOUR : DE L'INFLUENCE DE LA TECHNIQUE SUR L'ÉCRITURE
Avant était le papier, puis vint la machine à écrire et enfin ... l'ordinateur. 
J'écris quand je veux, dès que je peux, sur des carnets qui ne me quittent pas, sur mon mon téléphone, ma tablette ou mon ordinateur ... Le fait que les trois derniers puissent communiquer facilement via Airdrop me facilite d'ailleurs grandement la vie ... Pour les carnets, on y travaille ))
Les conseils et les habitudes des écrivains célèbres qui ont bien voulu se confier au fil du temps en parlant de leur profession ne "collent" pas forcément aux écrivains amateurs que nous sommes tous puisque nous ne devons pas oublier notre travail ou notre vie de famille et que nous ne pouvons pas organiser nos journées comme nous le souhaitons. 
Mais ce que je veux dire avec cet article, c'est que je pense surtout que leurs pratiques ont évolué pour s'adapter aux nouvelles techniques. Ainsi, je suis persuadée que mon écrivain vivant préféré - Mario Vargas Llosa -ne suit plus la routine qu'il décrit dans la citation du jour. 

«Je travaille toujours le matin et, en ce début de journée, j'écris toujours à la main. Ce sont là les heures les plus créatrices. Jamais je ne travaille ainsi plus de deux heures. Tout de suite après, je me mets à taper à la machine ce que j'ai écrit, en modifiant déjà un peu mon texte - ce qui représente, si l'on veut, une première correction. Mais je laisse toujours quelques lignes non dactylographiées, de sorte que le lendemain je commence véritablement ma journée de travail en tapant la fin du texte manuscrit de la veille. Cela revient à créer un certain dynamisme, à relancer la machine - une sorte de gymnastique d'échauffement, ou presque. Le plus difficile me paraît toujours de commencer. Le matin, c'est la reprise de contact, si angoissante. Mais si l'on a des gestes mécaniques à accomplir, le travail est déjà lancé. La machine se met à fonctionner. J'ai une discipline de travail rigoureuse: tous les matins et jusqu'à deux heures de l'après-midi, je demeure à mon bureau.»
Mario Vargas Llosa
Sur la vie et la politique
Belfond, 1989 
Ces conseils sont-ils pour autant inutiles? Certes non, pas pour moi : ils constituent une petite fenêtre me permettant de sentir de plus près, de presque toucher du doigt, la magie de la toute première grande révélation de ma vie universitaire en même temps que le Don Quichotte : La tía Julia y el escribidor.
DANS LA SÉRIE : JE LAISSE PARLER LES GENS QUI SAVENT ET JE DONNE MON AVIS APRÈS 
COMMENT L'IDÉE D'UN ROMAN APPARAIT-ELLE ?
Ce qu'en pense un professionnel :
«Ça part d'une scène, généralement. Jusqu'ici, ça s'est passé comme ça. Il y a une scène que j'ai dans la tête, ou que j'ai notée, mais toujours très longtemps avant, plusieurs années avant de commencer le livre, quelquefois. Elle sert un peu de matrice au roman. Elle n'a rien à voir avec ce qu'il deviendra, elle est très arbitraire mais c'est un point de départ. Au bout du compte elle ne se retrouvera pas dans le livre, ou elle sera méconnaissable: ce ne sera ni le même lieu ni la même époque ni les mêmes personnages. Il s'y passera tout à fait autre chose. Mais c'est cette scène qui sert de déclencheur, de démarreur. Il y a ça, et puis toute une série de choses qui s'accumulent, des idées de personnages, des descriptions, des bouts de dialogues. Quand j'ai l'impression d'avoir suffisamment de repères, et que tout ça commence à s'organiser, le livre peut commencer. La première phrase, je m'en occupe quand il faut commencer. Elle finit par s'imposer plus ou moins. C'est un peu comme une pièce de puzzle, encore une fois.»
Jean Echenoz
Ils écrivent où? quand? comment?
Entretiens avec André Rollin, Mazarine, 1986 
Ce que j'en pense : 
Autant l'idée de départ, celle de la scène-matrice du roman, me parle énormément, autant l'idée qu'elle puisse devenir méconnaissable ou même disparaître du roman me semble difficile à accepter, à faire cadrer avec ma façon de fonctionner. Pour moi, la scène-matrice doit se confondre avec la scène d'ouverture du roman.
Liouba cachée sous les fougères en train de voir Andreï descendre de cheval devant la cabane de Féodora est une image qui m'a "hantée", que j'ai même longtemps rejetée car je voulais absolument cesser d'écrire des livres basés dans un univers que j'avais beaucoup exploité, parce que je voulais du "neuf" mais, une fois acceptée, il est devenu évident qu'elle devait ouvrir L'espion du Tsar.
OÙ TROUVER DES IDÉES ?
Ce soir, grosse fatigue. Alors ... je laisse parler ceux qui savent. Sujet du jour : mais où trouve-t-on des idées? Réponse de deux brillants candidats. 
«Certains écrivains puisent leur inspiration dans les grands thèmes (Zola, Victor Hugo), d'autres dans les détails de la vie quotidienne (Maupassant). Je crois m'inspirer des deux, le détail m'entraînant le plus souvent à écrire une nouvelle, le thème ou l'idée ''abstraite", un roman.» 
Patricia Highsmith
L'art du suspense
Calmann-Lévy, 1987 
«Fuyez donc les grands thèmes pour ceux que vous offre votre propre quotidien; dites vos tristesses et vos désirs, vos idées fugitives et votre foi en une beauté, quelle qu'elle soit - dites tout cela avec une sincérité profonde, sereine, humble et, pour vous exprimer, utilisez les choses qui vous entourent, les images de vos songes et les objets de vos souvenirs. Si votre quotidien vous semble pauvre, ne l'accusez pas; accusez-vous vous-même, dites-vous que vous n'êtes pas assez poète pour en évoquer les richesses; car pour le créateur il n'est pas de pauvreté ni de lieu pauvre et indifférent. Et seriez-vous vous-même dans une prison dont les murs ne laisseraient parvenir à vos sens aucun des bruits de ce monde, ne vous resterait-il pas votre enfance, cette richesse exquise, royale, ce Trésor de souvenirs? C'est vers ce domaine qu'il vous faut vous tourner avec application.»
Rainer Maria Rilke
Lettres à un jeune poète
Mille et Une Nuits, 1997

L'ESPION DU TSAR
Quand on découvre que notre livre commence à plaire et à faire son petit bout de chemin sur Amazon ... on se sent SUPER BIEN !!!!
5.0 étoiles sur 5
Une superbe romance historique au temps du tsar Pierre Ier
Par Miclaudequéré-hamèsClient Kindle le 28 novembre 2017
Achat vérifié
Je ne connaissais pas du tout Sylvie Simonnet mais je l'ai découverte sur FACEBOOK et je ne le regrette pas.
Quel beau roman !! J'ai adoré suivre la petite Liouba, fille de moujik dans un domaine du fin fond de la Russie des tsars.
Son destin va changer complètement suite à sa rencontre avec Andreï, le nouveau maître du domaine.
Tout y est : l'amour, l'humour, l'intrigue et les rebondissements.
Je vous recommande vivement ce roman et cette auteure
5.0 étoiles sur 5Très belle histoire
Par annick le 14 novembre 2017
Je remercie les Editions Librinova pour cette belle histoire, je serais passée à côté s'ils ne me l'avaient proposée. Le style : romance historique. Je me suis retrouvée aux côtés de Liouba, petite fille moujik, en Russie au 17ème siècle. Un conte de fée qui va se vivre au milieu d'embûches et d'une guerre des Tsars. Si vous avez déjà lu et aimé les récits de Mireille Calmel ou Juliette Benzoni ce roman est alors pour vous. L'auteur a su me captiver par son écriture et l'intrigue qui se joue avec ses personnages. On y retrouve l'histoire de ce pays sur le règne des Tsars à cette époque. C'est le style de roman que j'aime découvrir entre deux autres genres auxquels je suis "addicte" (thrillers ou fantastiques). Je le recommande à ceux et celles qui auront plaisir à parcourir la Russie avec Liouba.
ÊTRE ROMANCIER
C'est avant tout avoir quelque chose à dire. Avoir un univers dans la tête, des personnages, des histoires, des situations ...
Vous avez envie d'écrire? Déjà, si vous le faîtes en pensant gagner votre vie comme ça : oubliez ! Pour être connu : oubliez ! Si vous souhaitez seulement vous faire plaisir ou si vous en ressentez le besoin tout au fond de vous, alors oui : écrivez !
Écrivez mais surtout : rêvez ! Dès que vous avez un instant de libre, pensez à cet univers que vous êtes le seul à connaitre, imaginez votre héros dans telle ou telle situation, rêver à tous ces paysages variés dans lesquels il vit.
Plus vous aurez imaginé votre monde en détails, prévu des histoires différentes, exploré des pistes, plus écrire sera facile. 
Écoutons ce qu'un grand connaisseur en matière de création d'univers a à nous dire à ce sujet :
«Etre romancier, ce n'est pas seulement savoir écrire, le talent peut se forger à force de travail. Mais que voulez-vous forger si vous n'avez pas de fer? Vous pouvez toujours battre l'enclume, ça fera une jolie musique, ça ne donnera jamais une pièce de ferronnerie. Pour être romancier, il faut avoir des sujets, des histoires à raconter, des personnages à faire vivre; en un mot: il faut porter un monde. Ce qui me chagrine surtout, c'est la légèreté avec laquelle chacun se dit un matin qu'il va devenir romancier du jour au lendemain. [...] La différence entre ce métier et les autres, c'est qu'il faut fatalement l'apprendre seul.»
Bernard Clavel
Qui êtes-vous?, J'ai lu, 1985



L'INSPIRATION
L'inspiration prend différents visages selon les écrivains. Stephen King a souvent dit que pour lui, elle venait du sous-sol, comme si des mineurs creusaient les galeries inférieures de son cerveau à la recherche de la pépite. 
En ce qui me concerne, je dirais que c'est un papillon. Un papillon qu'il faut donc saisir au vol.
C'est pour ça que cette citation de Francis Scott Fitzgerald me parle vraiment. Un auteur tout en délicatesse; un champion de la description et de la création d'atmosphère. The great Gatsby, lu en anglais à l'époque, reste l'une des plus belles découvertes de mes années universitaires. 
Un écrivain qui m'a tellement marqué que j'ai fait mienne cette citation qu'on lui attribue : "il faudrait être conscient que les choses sont sans espoir et être prêt à les changer quand même". Tellement Gatsby. Tellement proche de ce que je ressens en permanence. 
Bon, on s'égare là, alors, cette citation, elle vient?
Voilà :
«Quand tu penses à quelque chose, quand tu te souviens de quelque chose, note-le dans le carnet que ça concerne. Mais note-le à la seconde où tu y penses. Rien ne dit que, la seconde fois, tu retrouveras la même intensité.»
Francis Scott Fitzgerald De l’écriture Complexe