dimanche 31 décembre 2017

vendredi 29 décembre 2017

Darth Vader Remembers Anakin Skywalker (Flashbacks)



MAGNIFIQUE RÉSUMÉ DE LA NAISSANCE DU PLUS GRAND MÉCHANT DU CINÉMA : DARK VADOR

Star Wars Episode V: The Empire Strikes Back - Trailer





5eme cadeau : l'Empire contre-attaque. Je me souviens encore de ma colère de l'époque : le réalisateur avait osé laisser Han Solo en si fâcheuse position ! Et puis le choc : " je suis ton père". On a mis des semaines à s'en remettre.

mardi 26 décembre 2017

Star Wars Episode II: Attack of the Clones - Trailer





DEUXIÈME CADEAU / L'ATTAQUE DES CLONES
Annakin au centre de l'histoire. La naissance du mythe. L'art de nous présenter une fin heureuse comme l'annonce de la pire des catastrophes à venir.

samedi 9 décembre 2017

Le rouge et le noir







PLAISIR DU JOUR

Revoir la magnifique adaptation du roman de Stendhal.

Gérard Philippe y est magistral. 

dimanche 3 décembre 2017

DERNIER PETIT PLAISIR DU DIMANCHE SOIR
ENVIE DE PARTAGE 
Le marcheur de ton rêve
Je suis le marcheur de ton rêve
Abandonné aux sables de la grève
Je suis l'ange noir de la gloire
Nourri aux feux de tes espoirs
Je suis le souffle du temps
Porté par les ailes du vent
Je suis les sables mouvants
Cédant sous les pas du présent
Je suis l'absence et le sens
Le seul qui soit à ton existence
ENVIE DE PARTAGE 
DANS
Dans la lumière de ton sourire
Dans l’océan de ton regard
Dans la tendresse de ta voix
Dans la chaleur de tes mots
Dans le tourbillon de tes passions
Dans la force de ton souffle
Dans l’explosion de tes envies
Dans le cristal de ton rire
Dans l’écoute de ton silence
Dans l’émotion de tes révoltes
Dans le bleu de tes rêves
Je puise la vie.
RÉFLEXION DU JOUR : DE L'INFLUENCE DE LA TECHNIQUE SUR L'ÉCRITURE
Avant était le papier, puis vint la machine à écrire et enfin ... l'ordinateur. 
J'écris quand je veux, dès que je peux, sur des carnets qui ne me quittent pas, sur mon mon téléphone, ma tablette ou mon ordinateur ... Le fait que les trois derniers puissent communiquer facilement via Airdrop me facilite d'ailleurs grandement la vie ... Pour les carnets, on y travaille ))
Les conseils et les habitudes des écrivains célèbres qui ont bien voulu se confier au fil du temps en parlant de leur profession ne "collent" pas forcément aux écrivains amateurs que nous sommes tous puisque nous ne devons pas oublier notre travail ou notre vie de famille et que nous ne pouvons pas organiser nos journées comme nous le souhaitons. 
Mais ce que je veux dire avec cet article, c'est que je pense surtout que leurs pratiques ont évolué pour s'adapter aux nouvelles techniques. Ainsi, je suis persuadée que mon écrivain vivant préféré - Mario Vargas Llosa -ne suit plus la routine qu'il décrit dans la citation du jour. 

«Je travaille toujours le matin et, en ce début de journée, j'écris toujours à la main. Ce sont là les heures les plus créatrices. Jamais je ne travaille ainsi plus de deux heures. Tout de suite après, je me mets à taper à la machine ce que j'ai écrit, en modifiant déjà un peu mon texte - ce qui représente, si l'on veut, une première correction. Mais je laisse toujours quelques lignes non dactylographiées, de sorte que le lendemain je commence véritablement ma journée de travail en tapant la fin du texte manuscrit de la veille. Cela revient à créer un certain dynamisme, à relancer la machine - une sorte de gymnastique d'échauffement, ou presque. Le plus difficile me paraît toujours de commencer. Le matin, c'est la reprise de contact, si angoissante. Mais si l'on a des gestes mécaniques à accomplir, le travail est déjà lancé. La machine se met à fonctionner. J'ai une discipline de travail rigoureuse: tous les matins et jusqu'à deux heures de l'après-midi, je demeure à mon bureau.»
Mario Vargas Llosa
Sur la vie et la politique
Belfond, 1989 
Ces conseils sont-ils pour autant inutiles? Certes non, pas pour moi : ils constituent une petite fenêtre me permettant de sentir de plus près, de presque toucher du doigt, la magie de la toute première grande révélation de ma vie universitaire en même temps que le Don Quichotte : La tía Julia y el escribidor.
DANS LA SÉRIE : JE LAISSE PARLER LES GENS QUI SAVENT ET JE DONNE MON AVIS APRÈS 
COMMENT L'IDÉE D'UN ROMAN APPARAIT-ELLE ?
Ce qu'en pense un professionnel :
«Ça part d'une scène, généralement. Jusqu'ici, ça s'est passé comme ça. Il y a une scène que j'ai dans la tête, ou que j'ai notée, mais toujours très longtemps avant, plusieurs années avant de commencer le livre, quelquefois. Elle sert un peu de matrice au roman. Elle n'a rien à voir avec ce qu'il deviendra, elle est très arbitraire mais c'est un point de départ. Au bout du compte elle ne se retrouvera pas dans le livre, ou elle sera méconnaissable: ce ne sera ni le même lieu ni la même époque ni les mêmes personnages. Il s'y passera tout à fait autre chose. Mais c'est cette scène qui sert de déclencheur, de démarreur. Il y a ça, et puis toute une série de choses qui s'accumulent, des idées de personnages, des descriptions, des bouts de dialogues. Quand j'ai l'impression d'avoir suffisamment de repères, et que tout ça commence à s'organiser, le livre peut commencer. La première phrase, je m'en occupe quand il faut commencer. Elle finit par s'imposer plus ou moins. C'est un peu comme une pièce de puzzle, encore une fois.»
Jean Echenoz
Ils écrivent où? quand? comment?
Entretiens avec André Rollin, Mazarine, 1986 
Ce que j'en pense : 
Autant l'idée de départ, celle de la scène-matrice du roman, me parle énormément, autant l'idée qu'elle puisse devenir méconnaissable ou même disparaître du roman me semble difficile à accepter, à faire cadrer avec ma façon de fonctionner. Pour moi, la scène-matrice doit se confondre avec la scène d'ouverture du roman.
Liouba cachée sous les fougères en train de voir Andreï descendre de cheval devant la cabane de Féodora est une image qui m'a "hantée", que j'ai même longtemps rejetée car je voulais absolument cesser d'écrire des livres basés dans un univers que j'avais beaucoup exploité, parce que je voulais du "neuf" mais, une fois acceptée, il est devenu évident qu'elle devait ouvrir L'espion du Tsar.
OÙ TROUVER DES IDÉES ?
Ce soir, grosse fatigue. Alors ... je laisse parler ceux qui savent. Sujet du jour : mais où trouve-t-on des idées? Réponse de deux brillants candidats. 
«Certains écrivains puisent leur inspiration dans les grands thèmes (Zola, Victor Hugo), d'autres dans les détails de la vie quotidienne (Maupassant). Je crois m'inspirer des deux, le détail m'entraînant le plus souvent à écrire une nouvelle, le thème ou l'idée ''abstraite", un roman.» 
Patricia Highsmith
L'art du suspense
Calmann-Lévy, 1987 
«Fuyez donc les grands thèmes pour ceux que vous offre votre propre quotidien; dites vos tristesses et vos désirs, vos idées fugitives et votre foi en une beauté, quelle qu'elle soit - dites tout cela avec une sincérité profonde, sereine, humble et, pour vous exprimer, utilisez les choses qui vous entourent, les images de vos songes et les objets de vos souvenirs. Si votre quotidien vous semble pauvre, ne l'accusez pas; accusez-vous vous-même, dites-vous que vous n'êtes pas assez poète pour en évoquer les richesses; car pour le créateur il n'est pas de pauvreté ni de lieu pauvre et indifférent. Et seriez-vous vous-même dans une prison dont les murs ne laisseraient parvenir à vos sens aucun des bruits de ce monde, ne vous resterait-il pas votre enfance, cette richesse exquise, royale, ce Trésor de souvenirs? C'est vers ce domaine qu'il vous faut vous tourner avec application.»
Rainer Maria Rilke
Lettres à un jeune poète
Mille et Une Nuits, 1997

L'ESPION DU TSAR
Quand on découvre que notre livre commence à plaire et à faire son petit bout de chemin sur Amazon ... on se sent SUPER BIEN !!!!
5.0 étoiles sur 5
Une superbe romance historique au temps du tsar Pierre Ier
Par Miclaudequéré-hamèsClient Kindle le 28 novembre 2017
Achat vérifié
Je ne connaissais pas du tout Sylvie Simonnet mais je l'ai découverte sur FACEBOOK et je ne le regrette pas.
Quel beau roman !! J'ai adoré suivre la petite Liouba, fille de moujik dans un domaine du fin fond de la Russie des tsars.
Son destin va changer complètement suite à sa rencontre avec Andreï, le nouveau maître du domaine.
Tout y est : l'amour, l'humour, l'intrigue et les rebondissements.
Je vous recommande vivement ce roman et cette auteure
5.0 étoiles sur 5Très belle histoire
Par annick le 14 novembre 2017
Je remercie les Editions Librinova pour cette belle histoire, je serais passée à côté s'ils ne me l'avaient proposée. Le style : romance historique. Je me suis retrouvée aux côtés de Liouba, petite fille moujik, en Russie au 17ème siècle. Un conte de fée qui va se vivre au milieu d'embûches et d'une guerre des Tsars. Si vous avez déjà lu et aimé les récits de Mireille Calmel ou Juliette Benzoni ce roman est alors pour vous. L'auteur a su me captiver par son écriture et l'intrigue qui se joue avec ses personnages. On y retrouve l'histoire de ce pays sur le règne des Tsars à cette époque. C'est le style de roman que j'aime découvrir entre deux autres genres auxquels je suis "addicte" (thrillers ou fantastiques). Je le recommande à ceux et celles qui auront plaisir à parcourir la Russie avec Liouba.
ÊTRE ROMANCIER
C'est avant tout avoir quelque chose à dire. Avoir un univers dans la tête, des personnages, des histoires, des situations ...
Vous avez envie d'écrire? Déjà, si vous le faîtes en pensant gagner votre vie comme ça : oubliez ! Pour être connu : oubliez ! Si vous souhaitez seulement vous faire plaisir ou si vous en ressentez le besoin tout au fond de vous, alors oui : écrivez !
Écrivez mais surtout : rêvez ! Dès que vous avez un instant de libre, pensez à cet univers que vous êtes le seul à connaitre, imaginez votre héros dans telle ou telle situation, rêver à tous ces paysages variés dans lesquels il vit.
Plus vous aurez imaginé votre monde en détails, prévu des histoires différentes, exploré des pistes, plus écrire sera facile. 
Écoutons ce qu'un grand connaisseur en matière de création d'univers a à nous dire à ce sujet :
«Etre romancier, ce n'est pas seulement savoir écrire, le talent peut se forger à force de travail. Mais que voulez-vous forger si vous n'avez pas de fer? Vous pouvez toujours battre l'enclume, ça fera une jolie musique, ça ne donnera jamais une pièce de ferronnerie. Pour être romancier, il faut avoir des sujets, des histoires à raconter, des personnages à faire vivre; en un mot: il faut porter un monde. Ce qui me chagrine surtout, c'est la légèreté avec laquelle chacun se dit un matin qu'il va devenir romancier du jour au lendemain. [...] La différence entre ce métier et les autres, c'est qu'il faut fatalement l'apprendre seul.»
Bernard Clavel
Qui êtes-vous?, J'ai lu, 1985



L'INSPIRATION
L'inspiration prend différents visages selon les écrivains. Stephen King a souvent dit que pour lui, elle venait du sous-sol, comme si des mineurs creusaient les galeries inférieures de son cerveau à la recherche de la pépite. 
En ce qui me concerne, je dirais que c'est un papillon. Un papillon qu'il faut donc saisir au vol.
C'est pour ça que cette citation de Francis Scott Fitzgerald me parle vraiment. Un auteur tout en délicatesse; un champion de la description et de la création d'atmosphère. The great Gatsby, lu en anglais à l'époque, reste l'une des plus belles découvertes de mes années universitaires. 
Un écrivain qui m'a tellement marqué que j'ai fait mienne cette citation qu'on lui attribue : "il faudrait être conscient que les choses sont sans espoir et être prêt à les changer quand même". Tellement Gatsby. Tellement proche de ce que je ressens en permanence. 
Bon, on s'égare là, alors, cette citation, elle vient?
Voilà :
«Quand tu penses à quelque chose, quand tu te souviens de quelque chose, note-le dans le carnet que ça concerne. Mais note-le à la seconde où tu y penses. Rien ne dit que, la seconde fois, tu retrouveras la même intensité.»
Francis Scott Fitzgerald De l’écriture Complexe

dimanche 26 novembre 2017

Florent Pagny - Le présent d'abord





Sa voix, j'adore. Ses textes me parlent tellement

UN PUZZLE 
Pour moi, un roman est un puzzle. Un puzzle dont la première pièce apparait parfois très longtemps avant l'écriture, parfois totalement à l'improviste mais toujours avec une certitude absolue : ça c'est à creuser, à retenir, à utiliser.
«Ça part d’une scène, généralement. Jusqu’ici, ça s’est passé comme ça. Il y a une scène que j’ai dans la tête, ou que j’ai notée, mais toujours très longtemps avant, plusieurs années avant de commencer le livre, quelquefois. Elle sert un peu de matrice au roman. Elle n’a rien à voir avec ce qu’il deviendra, elle est très arbitraire mais c’est un point de départ. Au bout du compte elle ne se retrouvera pas dans le livre, ou elle sera méconnaissable: ce ne sera ni le même lieu ni la même époque ni les mêmes personnages. Il s’y passera tout à fait autre chose. Mais c’est cette scène qui sert de déclencheur, de démarreur. Il y a ça, et puis toute une série de choses qui s’accumulent, des idées de personnages, des descriptions, des bouts de dialogues. Quand j’ai l’impression d’avoir suffisamment de repères, et que tout ça commence à s’organiser, le livre peut commencer. La première phrase, je m’en occupe quand il faut commencer. Elle finit par s’imposer plus ou moins. C’est un peu comme une pièce de puzzle, encore une fois.»
Jean Echenoz Entretiens avec André Rollin, Mazarine
QUATRIÈME DE COUVERTURE
Bon alors, vous avez écrit votre roman. Vous avez trouvé un éditeur ou décidé de vous éditer vous-même. Le titre a été choisi et la couverture aussi. Reste ... la quatrième de couverture. Vous savez ce petit texte au dos du livre. 
Quel est son but? Très clairement : donner envie d'ouvrir le livre. Créer le désir. Mais pas n'importe comment; il ne faut pas tromper le lecteur par une accroche mensongère; le petit texte doit ressembler à ce que le lecteur trouvera dans le roman lui-même.
C'est pourquoi normalement, c'est l'éditeur qui doit se charger de la rédaction de ce texte : difficile d'être à la fois acteur et spectateur. Écrivain et lecteur. Il faut une distance par rapport au livre et il est souvent difficile à un auteur de passer du côté du lecteur.
C'est pour ça qu'il vaut mieux éviter d'accepter de jouer vous-même ce rôle même si si on vous le demande. À la rigueur, faire un petit résumé de votre livre peut s'avérer un exercice intéressant pour vous, pour mieux comprendre où se trouve l'essentiel mais pour le côté accrocheur, vendeur ... la chose est plus délicate. Rester dans le ton tout en donnant envie : pas si simple.
Alors mon conseil : si le texte proposé par votre éditeur est inexistant ou ne vous convient pas, plutôt que d'essayer de le faire vous-même, demandez à l'un de vos plus fidèles lecteurs de le faire pour vous. L'un de ceux qui sont assez proches de vous pour vous lire avec plaisir et qui vous apprécient assez pour vous dire la vérité et qui sauront transmettre l'envie de lire votre œuvre.
Conseils d'écriture
Communauté

mardi 21 novembre 2017

LE TITRE
Comment choisir le titre de votre livre? Pour moi, la question serait déjà quand? En effet, j'ai constaté que je commence toujours par donner à mes nouveaux romans le nom du personnage principal, histoire de pouvoir retrouver le fichier dans l'ordi mais en sachant très bien qu'il me faudra en changer à un moment donné. 
Je crois que comme pour le reste, il faut se laisser guider par l'intuition et ne rien forcer. Au départ, on choisit un ou des personnages dans une situation et on imagine ce qui pourrait arriver après. Quand l'histoire est assez avancée, le titre s'impose de lui-même; il suffit d'admettre quel est le véritable sujet du livre : son élément déclencheur.

Pour mon premier livre c'était la rencontre entre Nikolaï et Vania mais ce qui était également fondamental c'était que l'on comprenne tout de suite que ces deux personnages venaient de deux classes sociales totalement opposées ET que ça se passait en Russie. D'où Le barine et le moujik. 
Dans le deuxième roman de la saga, le moteur du livre, celui qui fait le lien entre les autres personnages et qui fait vraiment avancer l'histoire c'est Igor d'où ... Le destin d'Igor.
Dans le troisième, je m'étais lancé un défi, raconter la suite des aventures de mes deux familles mais à travers trois nouveaux personnages et là l'idée s'est imposée dès le départ; il devait y avoir un lien entre eux : le moment où ils avaient fait la connaissance des "familles". Une nuit. La nuit de leur destin. 
Dans le quatrième, c'est la découverte de la Russie par l'héroïne qui fait avancer l'histoire et donc le titre devait faire allusion à ce qui l'y entraine : une lettre. La lettre de Russie. 
Un autre critère important pour le choix du titre à part le fait qu'il doit être lié à l'élément moteur du roman, c'est qu'il doit être en accord avec la couverture. Il me semble important que le lecteur capte tout de suite en lisant le titre et en regardant la couverture dans quel univers on veut l'entrainer. Ce qui l'amènera peut-être à lire la quatrième de couverture (dont nous parlerons une autre fois ) qui constitue généralement le déclencheur n°1 d'achat avec la lecture éventuelle des premières pages. 
Pour finir, en tant que lectrice cette fois, j'avoue chercher soit les livres d'un auteur précis et dans ce cas peu importe le titre, soit un type de roman, historique par exemple et donc attendre un indice dans le titre concernant l'époque, soit être prête à me laisser surprendre et là, certains titres très originaux fonctionnent à merveille, ceux de Katerine Pancol par exemple. 
Pour illustrer le tout, le plus beau livre que j'aie jamais lu : Don Quichotte. Dont le vrai titre est : L’Ingénieux Hidalgo Don Quichotte de la Manche
CHAPITRE OR NOT CHAPITRE ?
Oh que oui ! Même chose que pour les paragraphes. J'ai toujours pensé que ce qui donnait envie à un lecteur de poursuivre plus avant, c'était l'idée que
1°: il retrouverait facilement sa page en s'arrêtant à la fin d'un chapitre
2° il se repérerait mieux dans le livre surtout si les chapitres ont un TITRE
3°il aurait une raison de lire quelques pages de plus pour ne pas laisser sa lecture en plein milieu d'un chapitre

Évidemment, les chapitres doivent être un peu réfléchis et former un ensemble.Se centrer sur une action ou un moment. Il faut l'articuler autour d'une situation de départ au début et finir en montrant où l'on en est, ce qui a été fait et ce qui reste à faire, quelles sont les nouvelles perspectives ...
Ça créé un rythme et pour moi, c'est fondamental.
Pourtant, je reste modeste parce que le meilleur contre-exemple à ce que je suis en train de dire est À la recherche du temps perdu de Proust. Une œuvre que je VÉNÈRE totalement.


ENVIE DE PARTAGE : UN AUTRE SOUVENIR 
LES PISSENLITS

Il existe un petit paradis, en dehors de la ville. Il suffit de suivre la rue dans laquelle habite Chantal. Bientôt les maisons s’espacent avant de disparaître pour laisser la place aux champs. Aux jardins aussi. A celui du grand-père de Chantal entre autres. Et à ses pissenlits. 
Oui, bon, il ne faudrait tout de même pas croire qu’il les cultive ! Ce qu’il y a c’est qu’Aurélie et son amie Chantal sont un peu spéciales. Au lieu de s’intéresser aux fleurs qui ornent les parterres, les deux filles n’ont d’yeux que pour les pissenlits. 
Elles sont en 5° et pas encore submergées par le travail scolaire et peuvent donc passer de longues heures à s’amuser. Souvent leur samedi après-midi se passe en balades, ou bien encore à se déguiser avec les petites merveilles que la mère de Chantal entasse depuis des années. Et surtout, elles parlent. De tout, de rien. Elles ont toujours quelque chose à se raconter. Entre elles, c’est une histoire d’amitié intense. Exclusive parfois comme le sont souvent les amitiés adolescentes.
Mais ce qu’elles préfèrent ce sont les sorties au jardin de Pépé Lucien comme elles disent. Elles suivent une sorte de rituel ; d’abord, le rendez-vous à la Porte Châlon, l’orgueil Saint-Maixentais, ensuite le passage chez Chantal pour prévenir et prendre le dessert, la route après, suivie du petit chemin précédant la grille en fer forgé. Au croisement, une étape importante : l’escalade du châtaignier. O-bli-ga-toi-re. 
Une fois la grille poussée, le petit paradis se dévoile. Les allées ne sont pas bêtement droites, elles serpentent entre les parterres fleuris et les légumes. Des peupliers s’élèvent contre le mur du fond, bruissant au moindre vent. Pépé Lucien est un écologiste avant l’heure, un poète ou bien … un fainéant : dans les allées, l’herbe pousse à loisir. Et les pissenlits.
Leur truc à Chantal et à Aurélie, c’est de tremper leurs tiges dans de l’eau puis de les regarder se déformer. Les petits brins se tordent en d’improbables arabesques, grimaçantes figures qui deviennent les objets d’un étrange concours. A chaque fois, elles trient, sélectionnent, finissent par élire les trois plus beaux qui finiront exposés dans leur petit musée. Ephémère gloire détruite au début de la visite suivante. Impitoyable loi à la fois du jeu et de la nature !
Amusements d’enfants. Elles ont douze ans. Et vont découvrir lors d’une de ces visites au jardin de Pépé Lucien qu’il y a peut-être d’autres jeux tout aussi drôles. Au collège, les classes sont mixtes et des garçons les deux filles ont l’habitude d’en voir tous les jours mais elles ont un peu de mal à les supporter. De toute façon, on dirait qu’il y a deux mondes : celui des filles et celui des garçons. Deux mondes étrangers l’un à l’autre. Beaucoup de rires de part et d’autre. De plaisanteries. De malaise aussi. En ce qui concerne Aurélie, le malaise s’intensifie quand Patrick apparaît.
Patrick et Hélène plus exactement. Chantal aussi a la même impression ; ces deux-là ils ont l’air collés l’un à l’autre. Ridicules pots de colle. Ombres mutuelles qui hantent les couloirs. Oh, les amoureux ! Oh, les amoureux ! La petite chanson tourne dans les têtes : c’est vrai qu’ils paraissent bêtes les amoureux ! Agaçants aussi. Déstabilisants. Surtout quand on se laisse comme Aurélie aller à être honnête avec soi-même et que l’on reconnait que ce ne serait pas si désagréable que ça d’être à la place d’Hélène. 
C’est vrai que si on le regarde bien, Patrick est plutôt intéressant, que ses yeux marron clair sont … Soudain furieuse contre elle-même, sans bien en comprendre la raison, Aurélie a réagi en se moquant. Prenant à témoin Chantal, elle a dressé un portrait mordant de l’amour adolescent. Elle a même réussi à persuader son amie de dessiner sur le chemin du retour des cœurs avec les initiales des deux amoureux. Comme ça, tous ceux qui passeront par là sauront à quel point ces deux-là sont ridicules. 
Oui, le jeu est drôle : dessiner des petits cœurs et la ridicule petite flèche qui les transperce invariablement est amusant et imaginer un de leurs camarades passant par là et reconnaissant les initiales les transforme en complices d’une farce universelle. Elles en rajoutent, décrivant en même temps, les regards langoureux, les soupirs incessants et l’aspect de bovins abrutis. 
Il est rassurant de se moquer, ça évite la tentation de la ressemblance. La complicité entre filles éloigne le fantôme du garçon, le spectre de la sexualité, la possibilité de l’amour. Elles rient toutes les deux à perdre haleine, parties de nouveau dans un de leurs délires habituels quand …
Au loin, deux silhouettes. Collées l’une à l’autre. Enlacées. Deux amoureux. Non ! Impossible ! Vite, elles arrêtent leurs dessins. Se mettent à courir pour s’en éloigner. Ne peuvent pourtant pas éviter la rencontre. Feignent l’indifférence. Saluent rapidement avant de s’éloigner encore plus vite. Rouges de honte.
« Alors, tu t’es bien amusé, hier ? » Le lendemain, Aurélie devra affronter seule Patrick, croisé par hasard entre deux cours. Sans Hélène. Pas l’ombre d’un reproche dans la voix du garçon. Juste de l’amusement. Elle se perd dans l’ambre des yeux marron. Il y a tant de chaleur dans ce regard. Une chaleur contagieuse. Une douce chaleur qui s’infiltre au plus profond d’elle-même. Dans sa conscience, quelque chose de nouveau vient d’affleurer. Quelque chose d’intense qui semble faire perdre par contrecoup toute saveur au reste. A ce qui faisait sa vie jusqu’à présent. Comme les pissenlits semblent fades maintenant.


LE PARAGRAPHE
Vous pensez qu'un roman s'écrit avec des phrases ? Faux; il s'écrit avec des PARAGRAPHES. Sans rire, je peux pratiquement toujours dire en feuilletant un roman s'il me sera facile de le lire ou non. Un texte aéré, des paragraphes bien construits et les pages défileront jusqu'au mot FIN.
Voyons un peu le côté officiel:
Un paragraphe est une section de texte en prose vouée au développement d’un point particulier souvent au moyen de plusieurs phrases, dans la continuité du précédent et du suivant.
Il sert à marquer un changement avec un déplacement dans le temps, dans l’espace, un changement de personnage, ou bien un changement de type d’énonciation : on passe alors d’un type de texte à l’autre entre narration, description, explication, argumentation ou dialogue.
Le paragraphe doit comporter une unité de sujet : cela peut être la description d’un personnage, la description d’une action, la description d’un lieu, la description d’une pensée.
Que ce soit un point de vue, un endroit, une idée, moi, ce que je retiens, c'est qu'à chaque fois que je sens que j'ai quelque chose de nouveau à développer : je change de paragraphe ! En prenant soin de rebondir sur l'un des derniers mots du paragraphe précédent.
Essayez, regardez votre texte et observez seulement sa présentation et ensuite prenez vos ciseaux imaginaires (vous savez, cette petite touche si sympa à droite) et ... coupez ! Aérez ! Élaguez ! Formez vos paragraphes !

jeudi 16 novembre 2017

ET SI ON PARLAIT ... DE DIALOGUES 


Pas de dialogue pour faire joli, pour meubler, parce que ça se fait …
Vous devez écrire des dialogues si cela vous semble naturel à ce moment-là

Pas de dialogues sans intérêt et sans style, juste parce que les personnages sont censés discuter 
Pas d’invraisemblances : les personnages doivent s’exprimer conformément à leur statut social et à leur âge.
Pas de verbes du genre « dit-il », « précisa-t-il », « répliqua-t-elle », « ajouta-t-il » … ils ne font, au mieux que retarder la lecture et, au pire énerver le lecteur. 
Pas de prénoms à tout bout de champ, le lecteur n’est pas idiot et comprend facilement qui s’exprime grâce à quelques petits tics linguistiques ou à des dialogues courts et faciles à suivre interrompus par quelques lignes qui permettent, en montrant ce que fait l’un des personnages tout en parlant, de relancer la conversation en informant au passage le lecteur de qui vient de reprendre la parole.
Pas de dialogues interminables: le lecteur veut suivre une histoire pas entendre des gens en parler
ET SURTOUT : LISEZ-LES À HAUTE VOIX. ENCORE ET ENCORE. JUSQU’À ÇA SONNE JUSTE.
LES DESCRIPTIONS


Bon, ça y est nous sommes partis et là, un de nos personnages se trouve dans un endroit précis et nous sentons clairement que dire "il entra dans l'auberge" ne saurait être suffisant.
En même temps nous avons tous en tête ces interminables descriptions que nous sautions allègrement chez Balzac ou Zola sans oser l'avouer bien entendu parce que trop c'est trop et que ce qui nous intéressait c'était l'histoire. 
D'un autre côté, franchement si je vous diS Jane Eyre, je suis sure que ce n'est pas l'histoire qui va venir la première à votre esprit mais bien l'ambiance, le décor, les paysages, l'intérieur du manoir ... les descriptions.
Alors, me direz-vous: on la fait courte ou bien ...? Moi, je dirais : on la fait cinématographique. De même que pour les dialogues, je préconise une lecture à voix haute suivie d'autant de modifications que nécessaire jusqu'à ce que "ça sonne juste", pour les descriptions, je conseille le zoom. Le détail. Les quelques détails qui me viennent en premier à l'esprit. 
Trop tueraient l'imagination du lecteur en lui imposant trop la mienne. Trop peu le laisseraient perdu dans le vague. Écrire est un acte de télépathie dit Stephen King et il a raison; ce qui nait dans l'imagination de l'écrivain doit poursuivre son chemin dans celle du lecteur. 
Il faut donc créer un pont. Juste un pont. Tendre une main pour attirer dans notre univers et c'est tout. 
Plus de concret? Reprenons l'auberge. Russe. Au XVIIe siècle. Pour moi, c'est comme ça. Alors, je me dis :
1 - Les portes sont basses pour préserver la chaleur
2- ça doit être enfumé en permanence
3 - Le bois des rondins des murs doit être usé à force avec le frottement des dos des voyageurs
Voilà ce que ça donne dans le premier de mes livres :
"La porte était basse comme celle des isbas de paysans afin d'en préserver la chaleur en hiver et la fraîcheur en été. En entrant, Vania remarqua que les murs étaient noircis à la fois par les chandelles de suif qui brûlaient pratiquement en permanence et par le frottement répété des dos fatigués qui s'y appuyaient jour après jour. Mais, l'important n'était pas là; un feu brûlait dans la cheminée créant une douce chaleur dans la pièce et il commença à se détendre."
Et c'est tout parce que dans ce passage, Vania remplace son maître pour la première fois et voyage à sa place; il n'a jamais mis les pieds dans une auberge et est anxieux de bien faire. L'auberge va s'avérer un endroit fondamental pour lui puisqu'il va y rencontrer celle qui deviendra sa femme.
Donner plus de détails, en décrivant les tables et les bancs, la place de l'escalier menant aux chambres, l'odeur des plats, le nombre de servantes ou la tête du propriétaire n'auraient fait qu'agacer le lecteur et le pousser à lâcher le livre. 
Faire s'installer Vania directement à une table n'aurait pas permis la transition entre son monde du voyage, de la représentation et celui de l'intimité possible avec celle qui va s'approcher. Vania entre dans un monde qui ressemble au sien, celui des paysans, mais en même temps il commence à se détendre grâce au feu. 
Racontez-vous votre histoire en lisant vos dialogues à haute voix et rêvez-la en l'imaginant transformée en film. J'essaie d'ouvrir chaque chapitre d'un roman par une courte description comme un zoom sur un personnage ( ou des personnages ) prêts à démarrer l'action et de clore le chapitre par un autre zoom sur une autre image qui montre à la fois ce qui a été accompli et sous-entend ce qui reste à faire.
L'ÉCRIVAIN EST UN ARCHÉOLOGUE



Je vous ai dit je crois que je lisais le livre de Stephen King : Écriture. Une expérience jubilatoire pour moi. Comme quand quelqu'un qui a toute l'autorité nécessaire pour dire quelque chose, dit exactement ce que vous essayiez d'expliquer à des gens qui vous prenaient de haut. Le genre "paf, dans tes dents !". Petit, certes, très petit et de toute façon , ces gens-là ne liront jamais cette page mais ... ça fait du bien quand même.
Quelles sont ces vérités ?
1- Si vous n'avez pas le temps de lire, vous n'avez pas celui d'écrire.
2 - Il faut écrire tous les jours
3- Ce n'est pas l'écrivain qui contrôle sa production, c'est le contraire
4 - La construction d'une INTRIGUE est INCOMPATIBLE avec la spontanéité de la CRÉATION
5 - Les HISTOIRES se fabriquent d'elles-mêmes
6 - Les histoires sont des RELIQUES, issues d'un travail PRÉEXISTANT; le travail de l'écrivain consiste à les extraire en les laissant aussi intactes que possible avec des outils délicats et non avec le marteau-piqueur de l'INTRIGUE. (ce passage m'a particulièrement troublée tant j'ai très souvent eu l'impression qu'une fois lancée, je ne faisais que mettre en pages, une histoire déjà écrite dans une autre dimension)
7- Il faut fonder les histoires sur une SITUATION et y confronter un ou des personnages. 
Voilà, c'est tout pour ce soir. Je vais me plonger dans le livre avec délices mais n'ayez crainte, j'ai encore beaucoup de choses à dire et à partager avec vous. Sur les paragraphes, les descriptions, les dialogues, la fin d'un livre, son titre provisoire et son titre définitif ...

samedi 11 novembre 2017

Un dernier petit mot pour aujourd'hui avant une soirée cinéma - je veux revoir une femme sous influence -et lecture avec les mémoires de Stephen King. 
Alors, voilà, vous avez fait le premier grand pas de géant : vous avez créé votre univers. Et vous allez vous lancer.
Un seul conseil : posez votre plume. Oui, bon, façon de parler: moi aussi, j'écris sur un ordinateur !
Et racontez-vous votre histoire, ou du moins la première scène, l'idée de départ, ce que vous voulez faire passer dans votre roman.
Imaginez un de vos amis en train de vous dire : " ça va parler de quoi, ton bouquin? " Croyez-moi si à ce stade-là, si vous n'êtes pas capable de lui dépeindre en trois ou quatre phrases la situation de départ... vous n'arriverez jamais à rien.
"Ce qui se comprend bien s'énonce clairement" dit-on ...
Puisque rien n'est plus parlant que les exemples, prenons le mien. Il se trouve que j'ai écrit ce que l'on peut appeler une saga : quatre bouquins de plus de 400 pages chacun, s'étalant sur à peu près 40 ans avec tous les personnages que les deux "héros" de départ ont pu être amenés à rencontrer. Et bien en commençant le premier livre, je n'avais aucune idée de tout cela mais je savais très précisément ce que je voulais décrire. Voici ce que j'aurais dit :
"Ça se passe en Russie, à l'époque des Tsars; un prince de sang royal a été exilé sur l'une de ses terres pour avoir une chance d'arrêter de se détruire et il s'y ennuie à mourir quand une nuit il trouve un moujik en fuite en train de lui voler une poule. Le prince pourrait tuer l'homme sans être inquiété, au lieu de ça, il choisit de sauver l'homme en faisant de lui son intendant. En fait, les deux hommes apprennent chacun l'un de l'autre, ils commencent à se comprendre et finissent par devenir de vrais amis. Ce que je veux faire avec ce roman, c'est montrer la puissance de l'amitié, de la bienveillance, le fait qu'il suffit parfois d'un geste pour changer toute une vie et qu'en aidant les autres on s'aide souvent soi-même".
Comment passe-t-on de ça à une saga ? Tout simplement parce qu'on s'attache tellement aux personnages qu'on ne veut plus les quitter !
Conseils d'écriture
Communauté
JE SUIS UN JARDINIER. Vous l'aurez compris dans la distinction que George R.R. Martin fait entre les écrivains-architectes et les écrivains-jardiniers, il se range très clairement dans la seconde catégorie.
"Il m’arrive de me surprendre moi-même. De nombreux romanciers ont un rapport quasi mystique à l’écriture. Celle-ci permet en effet de libérer des forces créatrices qui n’ont pas grand-chose à voir avec la partie analytique du cerveau, indispensable, elle, à la structuration de l’ouvrage. Je ne suis pas toujours totalement maître du processus. Parfois, les idées viennent du plus profond de moi-même. Je tâche alors de les creuser pour voir où elles me mènent. Quand j’aboutis à une impasse, je suis contraint de faire marche arrière. Ce n’est peut-être pas la manière la plus efficace de progresser, mais selon moi, c’est celle qui permet d’obtenir le meilleur résultat."
MOI AUSSI !!!
En toute modestie, hein? 😂J'aimerais bien être aussi douée et célèbre que lui mais bon ...
En ce qui me concerne après avoir décidé de l'univers du roman- une étape nettement plus simple quand on choisit comme moi toujours le même😉 -je choisis la situation de départ, celle que j'ai envie de voir évoluer et je laisse partir l'histoire ...
Par la suite, comme le dit mon "confrère", les idées viennent du plus profond de moi-même, comme si quelqu'un me les dictait. Et des choses bizarres se passent; par exemple, un des personnages de ma saga ne devait apparaitre que dans un chapitre du deuxième livre Le destin d'Igor, juste pour montrer à quel point l'un des deux piliers de l'histoire était un homme généreux et bien ... il m'est devenu impossible de m'en débarrasser, de juste le laisser là, comme précepteur des enfants de Vania, je me suis sentie obligée de l'inclure dans les anecdotes qui arrivaient à la famille puis il est vite devenu indispensable à l'histoire tant d'autres personnages dépendaient de lui. À tel point qu'on le retrouve dans le dernier livre où il est le père de l'héroïne.