mercredi 8 novembre 2017





Bon, soyons un peu sérieux. Imaginons que vous vouliez écrire un roman. Comment en choisiriez-vous le sujet? 

Pour ma part, je pense que beaucoup d'écrivains creusent inlassablement le même sillon. De l'horreur et de l'angoisse pour King, du meurtre sophistiqué pour Agatha, de l'étude de mœurs pour Balzac ...

Chacun d'entre nous est conditionné par ses expériences, par son passé, par ses lectures. Nos romans reprennent nos obsessions, les ambiances qui nous plaisent, les mondes réels ou fantasmés dans lesquels nous aimons évoluer.

C'est pour ça que je pense qu'en fait, ce n'est pas nous qui choisissons le sujet mais lui qui s'impose à nous. Seuls des éléments extérieurs peuvent nous en détourner et nous amener à écrire sur tout à fait autre chose. Relever un défi par exemple. Ou devoir régler par une sorte d'écriture thérapeutique un aspect de notre vie : écrire les choses que nous ne pouvons dire.

Le reste du temps, le chemin qui nous a réussit s'ouvre de nouveau et ses arguments sont puissants. Je viens d'en faire l'expérience en terminant il y a peu mon cinquième roman situé dans la Russie du Tsar Pierre le Grand. 

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